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La France n’est plus le Pays des Droits de l’Homme….et c’est tant mieux


Par fanfaronnade auto-proclamée, nos politiciens ne cessent de répéter depuis des décennies que la France, c’est le Pays des Droits de l’Homme.

D’une part, cette antienne prouve qu’ils ne trouvent rien d’autre pour valoriser le pays à nos yeux. D’autre part, leur façon de psalmodier provoque hélas un écho dans le monde entier, et attire tous ceux qui ne sont pas capables de reproduire ces mêmes droits dans leur propre pays.

Ce qui devrait être un phare exemplaire éclairant le Monde n’est qu’un morne lampadaire, accroché au-dessus des guichets sociaux, attirant les papillons de nuit.

Néanmoins, l’affaire de l’expulsion des roumains et bulgares en situation irrégulière a offert une autre image de la France, et nombreux sont ceux qui considèrent que la France met en péril l’un de ses fondements historiques.

On comprend évidemment leurs réactions : si la France, pays qui montre la voie, qui donne l’exemple, admet que les aspects concrets des Droits de l’Homme (à savoir l’accueil d’étrangers) finissent par produire dans le pays d’accueil des nuisances insupportables, d’autres pays vont s’engouffrer dans la brèche, et ce sera la fin de la sinécure, tant pour les « accueillis » que ceux qui les représentent (en général constitués sous forme d’associations largement financées par le contribuable).

Peut-être faut-il rappeler que « la France, Pays des Droits de l’Homme » se réfère non pas à la signature de 1948 dans le cadre Onusien, mais à l’idéal révolutionnaire, qui permis de conceptualiser ces principes dans la « Déclaration les Droits de l’Homme et du Citoyen », tout en les faisant naître dans le sang qui s’écoulait des guillotines.

Période d’idéalisme qui, au quotidien, faisait régner la Terreur.

On en est toujours là ; faute de réussites politiques, économiques ou sociétales, on se réfugie dans une dimension idéaliste, quels que soient les inconvénients concrets associés à ce fantasme socialo-médiatique. 

Alors, n’est-il pas temps de redécouvrir les textes originaux, en limitant les Droits de l’Homme Venu d’Ailleurs pour un peu mieux respecter les Droits du Citoyen ?

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