Dans Les Lettres de mon Moulin, Alphonse Daudet raconte l’histoire d’un sous-préfet aux champs, qui préfère se reposer sous un arbre pour composer des vers de mirliton, alors qu’il est rémunéré par le contribuable de l’époque pour aller faire un discours dans sa circonscription. Peut-être est-ce le prélude au Droit à la Paresse, prôné par Sandrine Rousseau ?
Mais quand Daudet évoque ce sous-préfet aux champs, cela est bien moins tragique que l’ineptie visant à installer des migrants à la campagne. Macron ne nous dit pas comment les choses vont s’organiser. Il confirme seulement son intention de ne pas les expulser, alors qu’ils ont pénétré de force sur notre territoire.
Va-t-il construire (avec l’argent public sorti de force de la poche du contribuable) des logements sociaux (terme pudique pour décrire des cages à poules où l’on se reproduit comme des lapins) ? Qu’en pense sa ministre de l’Environnement qui plaide pour cesser de bétonner les terres agricoles ? Ou alors va-t-il permettre aux migrants de squatter des maisons non utilisées par leurs propriétaires légitimes ? Qu’il commence alors par montrer l’exemple avec sa maison du Touquet.
Si les Français quittent la campagne, c’est qu’il n’y a pas de travail. Il n’y en aura pas plus pour les migrants. Mais après tout, peut-être ne viennent-ils pas chercher du travail, mais uniquement vivre en écornifleurs des guichets sociaux, dont les caisses sont remplies par les contribuables.
Et dès lors que l’espace Schengen permet une libre circulation des Européens, mais aussi des migrants, qui ont tendance à aller là où l’herbe est la plus verte, on peut craindre que ces gens-là ne restent pas à la campagne (c’est dur d’endurer le chant du coq ou les cloches qui sonnent l’heure) et se retrouvent assez rapidement dans les grandes villes, pratiquant un regroupement « familial » avec leurs amis, familles ou proches déjà installés dans les banlieues bigarrées. Y aura t-il une sanction en cas d’évasion vers les villes ?
Certes, tout dépend du type de migrants qui seront « campagnardisés ». S’il s’agit de réfugiées ukrainiennes, ce n’est pas la même chose que s’il s’agit de MNA (mineurs non accompagnés) venus pratiquer une razzia sur le sol français ou européen. Mais il faut leur comprendre : ils ont hérité des gènes de la razzia de leurs lointains ancêtres, les maures, les sarrasins, les barbaresques.
Se remettra-t-on des folies délétères de Macron ? Hélas on peut redouter que non.
Il faudra alors réécrire les paroles de la Marseillaise :
Entendez-vous dans nos campagnes, ces mugissants féroces, ils viennent jusque dans nos draps, égorger nos fils et violer nos compagnes.
Il y a pourtant une solution qui pourrait satisfaire les français. La France est géographiquement multiple. La Métropole se complète des Territoires Lointains de la République. Installons donc les migrants dans la forêt guyanaise ou à Mayotte, puisque c’est la France. Les progressistes ne pourront pas parler d’expulsion, et ces territoires justifieront un peu de leur utilité, en regard de tout l’argent qui s’y déverse. Et on peut espérer que les conditions d’hébergement seront suffisamment inconfortables pour que les migrants décident eux-mêmes de regagner le pays de leurs ancêtres.
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